Les mots de Darwich

J’ai rempli plusieurs fois le verre
quatre , cinq….
Et à chaque fois j’ai bu, j’ai vidé le verre
En pensant à toi
Dors mon amour
je suis avec toi si loin

si douce L’ivresse et le livre aussi
doux comme ta peau

S’envolent les colombes et se posent
au milieu de ta rue

Je pousse le portail qui grince
écarte du pied un chaton perdu
et me tiens
devant ta porte
juste devant, battant des ailes
que tu m’entendes

Mon aimée

Des odeurs d’orient et de fruits
de canelle, de bruit, de bazar de marché
de médina, de thé vert et d’orange
et de liban rêvé
je t’aime car je te désire

Ce soir est un soir d’été
Je t’appelle